Augmenter son estime de soi

Cette page a est là pour vous donner des outils simples et efficaces destinés à vous permettre d’avancer sur votre estime de vous-même.
Cela vous permet également d’identifier les pistes sur lesquelles vous devez vous focaliser si vous travaillez avec un accompagnant

Notez les aspects qui semblent vous poser des difficultés à appliquer, et identifiez les zones de réticences à l’intérieur de vous, et les parties de vous qui ne croient en vos capacités à être apprécié(e).

 

« Tanti eris aliis quanti tibi fueris. » Proverbe latin de Ciceron « Tu vaudras aux yeux des autres ce que tu auras valu aux tiens » ou « Tu vaudras aux yeux des autres ce que tu seras à tes yeux. »

Qu’est de que l’estime de soi ?

L’estime de soi est la résultante de 3 composantes :

la confiance en soi,

– l’image de soi

– et l’amour de soi.

On peut aussi en donner une définition très simple :

« L’estime de soi est quelque chose de très simple, c’est le respect que vous avez et que vous ressentez pour vous-même. » William J McGrane

Pour améliorer votre estime de vous-même, reprenez la responsabilité de votre vie

Si vous cherchez un responsable extérieur (à vous-même) à tout ce qui vous arrive, et si fréquemment vous avez l’impression d’être en position de « victime », il est très probable que vous n’avez pas une haute estime de vous-même. Or, une bonne estime de soi est incompatible avec une position de victime. Je vous suggère de tirer un enseignement de la situation et voir son côté positif : qu’est-ce que cette situation vous a permis de comprendre, d’apprendre… ?

 

Comment augmenter la confiance en soi ?

La confiance en soi est en effet un des moyens qui permet d’avancer plus facilement vers l’objectif.

Si aujourd’hui, vous vous posez le problème de votre confiance en vous que pouvez-vous faire ?

Je vous propose tout d’abord une vidéo de David Lefrançois de l’Institut des neurosciences : La confiance en soi (avenir, réussite, anxiété, timidité)

Je vais vous donner 4 points qui vont vous permettre de l’améliorer :

 

1- Appuyez-vous sur vos réussites et vos talents

Il est important de connaitre vos talents ou vos points forts et de vous appuyer sur eux pour avancer. C’est beaucoup plus productif pour réussir que de s’attaquer à vos points faibles pour les réduire.

Les talents sont des prédispositions, et ne s’acquièrent pas, contrairement aux connaissances et compétences, qui s’acquièrent par l’étude et l’expérience. Et s’il n’est pas impossible de développer de nouveaux talents, c’est à condition de disposer d’un second facteur : du temps à consacrer à l’acquisition d’un talent supplémentaire. Pour vous aider à reconnaître vos talents, il faut déterminer à quel moment votre valeur est reconnue ; les marques de reconnaissance peuvent aussi porter sur le talent et ce qui distingue la personne « Tu fais réellement une différence lorsque tu… Tu m’as impressionné lorsque… »

Si vous ne connaissez pas bien vos talents, vous pouvez faire le test mis au point par l’Institut Gallup ; le test est gratuit par internet pour ceux qui achètent le livre « Découvrez vos points forts » par Markus Buckingham et Donald Clifton.

Autre façon de découvrir vos points forts, faites une liste de tout ce que vous avez réussi, de tout ce que vous savez faire et de tout ce que vous aimez faire.

Si vraiment vous n’arrivez pas à déterminer vos talents, je vous suggère de demander à votre entourage, quelles sont à leurs yeux vos principales réussites et vos principales qualités.

 

2- Vivez pleinement vos valeurs et nourrissez vos besoins

Les personnes ayant un déficit d’estime de soi et de confiance en soi, sont tellement à l’affût de l’avis des autres, qu’elles en oublient leur propres valeurs et leurs propres besoins. Elles ont les plus grandes difficultés à dire non aux demandes des autres, et se retrouvent donc à faire des choses complètement en contradiction avec leurs valeurs et leurs propres besoins. Et à chaque fois qu’elles vont donner un coup de canif à leur intégrité personnelle en faisant quelque chose qui ne leur convient, leur estime d’elles-mêmes et leur confiance en elles vont se trouver sapées à la base. C’est logique comme faire confiance à une personne qui vous trahit sans cesse.

Si vous-même avez du mal à dire non et que vous fassiez des choses complètement en contradiction avec vos valeurs et vos besoins, uniquement pour ne pas déplaire à votre interlocuteur, vous constaterez qu’à chaque fois vous ressentirez un sentiment de malaise, du stress, ou de la colère ou l’envie de manger pour combler un vide …. C’est le moment de réagir et de savoir ce que vous auriez envie de faire à la place et de trouver la bonne action à poser immédiatement s’il est encore temps, ou de réfléchir à la façon dont vous pourriez répondre différemment à ce genre de demande sans agresser votre interlocuteur et vous verrez qu’une fois cette action posée, vous vous sentirez plus aligné et votre confiance en vous remontera.

Donc il est primordial de déterminer :

  • quelles sont les valeurs importantes pour vous et parmi elles quelles sont celles que vous avez tendance à négliger ?
  • quels sont vos besoins essentiels et parmi eux quels sont ceux que vous avez tendance à oublier pour combler ceux des autres?
  • comment vous pouvez respecter complètement vos valeurs et combler vos besoins, pour vous sentir aligné ?

 

3- Posez des petites actions aussi souvent que possible

Savoir pourquoi vous n’avez pas confiance en vous, n’est pas la façon d’améliorer votre confiance en vous ; il faut savoir que votre confiance en vous va augmenter si vous vous fixez de petites actions à mettre en place et si vous réussissez à les accomplir.

Pas la peine de vous donner un grand challenge car si vous doutez de votre capacité à réussir, vous ne ferez rien pour le réaliser et développerez une attitude de résistance : la procrastination, c’est à dire repousser à une date ultérieure ce qu’il est important à faire pour réaliser des tâches beaucoup moins importantes.

Sachez que chaque fois que vous ne faites pas quelque chose que vous aviez projeté, vous entamez votre estime de vous et votre confiance en vous. Et a contrario chaque fois que vous décidez une petite action qui vous permet d’avancer vers votre objectif, et que vous la réussissez, vous regagnez de la confiance en vous.

Pourquoi ne pas profiter de l’été pour décider de faire quelque chose pour vous, juste pour vous et qui ne vous demandera que quelques minutes par jour, tous les jours.
(Si vous ne connaissez pas la technique des petits pas, et que vous souhaitiez approfondir le sujet, je vous engage à lire « Un petit pas qui peut changer votre vie, la voie du KAIZEN » de Robert Maurer).

Quel serait donc pour vous le premier petit pas à faire, pour que vous puissiez avancer vers un objectif qui vous tient vraiment à cœur ?

Pour en savoir un peu plus sur cette technique de gestion du changement, je vous conseille la lecture de l’article : « Gérer le changement »

 

4- surveillez votre dialogue intérieur

Il est important aussi de faire attention à votre dialogue intérieur, si vous vous parlez à vous-même en vous critiquant sans cesse, il est certain que cela ne peut qu’augmenter vos doutes et diminuer encore plus votre confiance en vous ; imaginez un instant que vous parliez à votre meilleur ami comme vous vous parlez à vous même il est très probable qu’au bout de plusieurs réflexions critiques, il n’ait plus envie de vous voir. Feriez vous confiance vous-même à un ami qui n’arrêterait pas de vous critiquer ? Eh bien ne vous étonnez pas d’avoir une confiance en vous-même très faible si vous vous critiquez sans cesse.

Accordez vous le droit de vous tromper et reconnaissez vos réussites et vos qualités

Parlez comme vous parleriez à votre meilleur ami, rassurez vous au lieu de vous critiquer. Exemple vous avez raté le dernier travail que vous deviez faire, il est probable que vous êtes assez peu content de vous-même, mais si cette même expérience était arrivée à votre meilleur ami, que lui diriez vous ? Le critiqueriez vous vertement ou bien prendriez vous le temps de le rassurer en lui rappelant toutes les fois où il a réussi ? Ne devriez-vous pas agir avec vous comme avec votre meilleur ami ?

Notez sur un carnet toutes vos réussites (mêmes les plus petites) tous les jours ou toutes les semaines et analysez quelles sont vos forces, vos qualités…. Et relisez régulièrement ces notes.5

5- Comprendre ce qui se passe dans son cerveau quand on n’a pas confiance en soi 


Nous avons vu dans le paragraphe précédent que la confiance en soi est un pilier important de l’estime de soi. Les deux autres piliers importants de l’estime de soi sont l’amour de soi et l’image de soi (appelée aussi la vision de soi). On doit les développer simultanément car ils représentent le coté face et le coté pile de la même pièce.

Améliorez l’amour de soi et la bienveillance envers vous-même

L’amour de soi ou la bienveillance avec vous-même représente votre aptitude à accepter vos erreurs et vos imperfections et à vous appréciez tel que vous êtes, un peu comme l’amour inconditionnel que vous avez pour vos propres enfants en acceptant qu’ils fassent des erreurs. David Lefrançois de l’Institut des Neurosciences vous en parle dans la vidéo : L’amour de soi

Je vous conseille vivement également le livre audio de Louise Hay  » Comment développer l’amour de soi en 10 étapes

1- Faites preuves de bienveillance envers vous-même

Je vous rassure tout de suite, vous ne serez jamais parfait(e), car personne en ce bas-monde ne l’est, c’est un privilège réservé à Dieu (à ce qu’on dit) ; alors autant faire le deuil de cette image du soi idéal parfait le plus tôt possible. D’ailleurs vous seriez parfait(e), je ne suis pas sûre que vous auriez plus d’amis, vous auriez envie, vous-même d’avoir pour ami(e) un être parfait en tout point ?

D’ailleurs Anne-Sophie et Marie Adline Girard l’ont bien compris et l’ont écrit « La femme parfaite est une connasse » (ça marche aussi pour les hommes, je vous rassure)

Quant à votre façon de percevoir votre image via un critique intérieur particulièrement sévère, il n’existe qu’une façon de pouvoir l’améliorer c’est en utilisant la bienveillance envers vous-même ; pourquoi seriez plus sévère envers vous-même, vos défauts ou vos erreurs que vous le seriez pour vos meilleur(e)s ami(e)s ? Il est grand temps de vous accepter tel(le) que vous êtes et de vous traiter avec amour et bienveillance. Qui peut le faire mieux que vous ? Vous comptiez peut-être sur les autres ?

 

2- Aimez-vous et devenez votre meilleur(e) allié(e)

Eh bien, désolée de briser une nouvelle fois un rêve, pour recevoir l’amour des autres, il faut d’abord s’aimer soi-même… Et pourtant combien de personnes pensent qu’elles ne se croiront aimables que si les autres les aiment ?

Il est irréaliste de croire qu’un partenaire amoureux peut seul combler votre manque d’estime pour vous. Son soutien ne suffira jamais parce qu’il faut d’abord se construire une image de soi positive avant de pouvoir se convaincre de la légitimité de l’amour reçu.
Bien sûr lors de la naissance d’un sentiment amoureux, on ressent un tel sentiment de bien-être qu’on oublie temporairement son manque d’amour de soi. Mais une fois passé le charme des débuts amoureux, si on ne veut pas laisser retomber le soufflé, il est important de trouver en soi de quoi alimenter cet amour de soi, en se traitant avec bienveillance comme on le ferait pour son partenaire amoureux ou son meilleur(e) ami(e) ou son enfant.

Or très souvent, les personnes en manque d’amour pour elles-mêmes, assujettissent l’amour qu’elles pourront se porter peut-être un jour, à la modification qu’elles pourront obtenir de leur apparence : perte de poids, modification de leur silhouette, de la forme de leur nez … Combien se soumettent à des régimes si draconiens qu’elles basculent dans l’anorexie ? Combien soumettent leur corps à une discipline de fer (jogging, musculation…) pour modifier leur apparence ? Combien envisagent la chirurgie esthétique pour modifier leur nez, leurs seins, gonfler leurs muscles, aspirer leur graisse, effacer leurs rides… et se rapprocher de ce qu’elles considèrent comme l’apparence idéale ? Et elles s’imposent toutes ces souffrances afin de pouvoir enfin de se rendre aimable aux yeux des autres et en définitive de pouvoir s’aimer….
Si elles n’effectuent pas un travail par le biais d’une thérapie (si les blessures sont profondes), d’un coaching (pour apprendre à se traiter avec bienveillance) ou d’un travail régulier et personnel sur soi, elles n’obtiendront souvent pas la satisfaction escomptée et ce sera une course sans fin vers un idéal toujours inaccessible ; j’en veux pour preuve le nombre croissant d’anorexiques, les personnes qui abiment définitivement leurs articulations (principalement dos, genoux, hanches) en forçant leur corps à des performances physiques beaucoup trop draconiennes, ou les personnes qui, tel Mickael Jackson, subissent opération sur opération et perdent progressivement leur apparence humaine. Car elles se comparent sans cesse à des images fallacieuses diffusées par la télévision ou par leurs magazines préférés (voir vidéo Image de soi).

S’accueillir soi-même avec bienveillance et empathie est une base indispensable de l’estime de soi en particulier quand nous ne sommes pas satisfaits de ce que nous avons fait, bien que notre société nous éduque dans l’idée que l’estime de nous est liée à une valeur donnée par notre capacité à réussir certaines actions.

Je vous conseille de regarder la vidéo d’Isabelle Padovani « La « chouchoutisation », voie royale vers l’amour de soi »

3- Sentez vous responsable de votre bien-être et de votre bonheur, et fuyez la dépendance affective pathologique

Tout travail sur l’amour de soi permet de reconstruire son estime de soi et d’éviter les dépendances affectives. Nous sommes tous dépendants affectivement de nos parents durant l’enfance, mais un certain nombre d’entre nous sont encore en attente de l’amour parental qui leur a manqué et le recherchent dans toutes les relations affectives et le plus souvent à l’intérieur des couples.  A quoi diagnostique-t-on la dépendance affective ? Tout simplement à la quantité de souffrance endurée dans une relation affective, sans pouvoir se décider à y mettre fin, alors que les besoins et les valeurs de base de la personne qui souffre ne sont pas respectés. Les personnes ne savent plus fonctionner qu’en utilisant des jeux psychologiques sauveur-victime-bourreau (triangle de Karpman).

En général à l’intérieur du couple la souffrance est vécue par les 2 personnes car il y a dépendance (dont le rôle principal est celui de victime) de l’un et co-dépendance de l’autre (dont le rôle principal est celui de sauveur).
Et si vous voulez en savoir plus sur la dépendance affective psychologique, vous en avez un aperçu dans la vidéo ci-dessous.

Je vous rappelle que votre soif d’amour ne pourra jamais être prise en charge par quelqu’un d’extérieur à vous, car cela reviendrait à demander à l’autre de remplir un puits sans fond, vous devez prendre la responsabilité de remettre un fond à votre puits en vous aimant malgré vos défauts et en vous acceptant tel que vous êtes (sans condition préalable de changement).

« La recherche de l’approbation des autres ne sert que de prothèse à l’estime de soi » Christophe ANDRE et François LELORD.

 

Un témoignage en BD sur la dépendance affective en lien avec un manque d’amour et d’estime de soi, vous intéressera certainement ; il est à lire dans le blog de Fannys :  https://fannys.fr/un-exemple-de-liberation/

 

Améliorez votre image de vous-même :

L’image que l’on a de soi (que soit au niveau de son physique ou de ses capacités intellectuelles ou relationnelles)  est définie par le rapport entre l’image qu’on perçoit de soi-même et l’image d’un soi perçu comme idéal. Il va donc sans dire que si vous êtes très critique envers vous-même vous aller avoir une image de vous déformée dans un sens négatif (numérateur faible), et si votre attente par rapport à ce que vous devriez être, est que vous devez être parfait (dénominateur fort, voire très fort), votre image de vous-même risque de tendre vers zéro entraînant dans sa chute une partie de votre estime de vous-même.

Cette image de soi peut inexorablement se dégrader chaque fois que vous faites une erreur, que vous n’arrivez pas à changer votre situation ou que vous subissez ce que vous appelez un échec, si vous n’utilisez pas la bienveillance envers vous-même.

1- Autorisez-vous à être vous-même

Très souvent, on est coincé dans l’image qu’on aimerait que les autre aient de nous, et cela nous empêche de vivre véritablement qui nous sommes.

La vidéo de Laurent Gounelle « Devenir pleinement soi-même » est riche d’enseignement sur le sujet, puisse-t-elle vous inspirer pour aider à franchir le pas de l’acceptation de qui vous êtes au fond de vous !

2- Acceptez votre physique tel qu’il est 

Ce problème est assez souvent féminin en raison du matraquage par les médias de ce que devrait être notre physique, mais pas uniquement en effet aujourd’hui les hommes peuvent se dévaloriser quand ils ne sont pas assez grands, ou que leurs muscles ne sont pas assez développés

Au lieu de faire de votre corps, le responsable de tous vos problèmes, et donc un ennemi, commencez par vous accepter physiquement. Regardez vous dans un miroir avec les yeux bienveillant de votre meilleur(e) ami(e), ou imaginez que vous regardez votre meilleur(e) ami(e) avec un regard tout aussi bienveillant et voyez ce qu’il y a de beau en vous. Décidez de vous aimer et dites le vous en vous regardant dans les yeux  ; je sais que ce n’est pas un exercice facile à mettre en œuvre quand on déteste son nez ou ses kilos superflus, et pourtant c’est le premier pas indispensable pour qu’un changement se produise.

Bien sûr l’image de soi est un thème à la mode et il s’exprime souvent en ce moment dans les médias, sous la forme de « relooking » ou à travers le « personal branding », (promouvoir sa marque personnelle…). Tout un programme de travail sur l’image que chacun d’entre nous, veut donner aux autres, que je laisse aux experts…
Si aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de l’image que vous avez de vous-même, c’est que j’ai reçu un mail d’une des amies qui me disait qu’elle n’avançait pas dans l’amélioration de l’image qu’elle avait d’elle-même et qu’elle était toujours autant fâchée avec les miroirs …
Je lui ai répondu dans la foulée « D’accord tu n’avances pas, mais que fais-tu chaque jour pour pouvoir avancer ? ».
La réponse ne s’est pas faite attendre « Tu as raison, je ne fais rien au quotidien à ce sujet ».

Peu importe que l’image que nous avons de nous-mêmes, ait été générée par l’un de nos parents, ou nos frères et sœurs, ou nos éducateurs, ou notre premier(e) petit(e) ami(e), toujours est-il que l’image que beaucoup d’entre nous ont d’eux-mêmes, est pleine de reproches.

Et évidemment la solution, vous vous en doutez, n’est pas de recourir à la chirurgie esthétique pour améliorer cette image (surtout quand on sait que des mannequins que vous trouvez admirables, ont souvent une tout aussi piètre image d’eux-mêmes que vous), ni d’investir 10 000 € ou plus dans un appareil miracle, mais seulement de décider de nous aimer tel que nous sommes. Alors vous avez peut-être essayé mais ça n’a pas marché, comme mon amie…
Les plus persifleurs d’entre-nous diraient « C’est normal vous n’avez fait qu’essayer ; donc dans votre tête avant même de commencer, vous n’y croyiez pas… ». Ce n’est pas très gentil, mais ce n’est pas faux, vous devez donc décider de faire quelque chose pour vous, et non vous contenter d’essayer.

Quel serait donc pour vous le premier petit pas à faire, pour que vous puissiez un jour, vous sentir mieux avec vous-même, ou vous apprécier quand vous vous voyez dans une glace ?

Pour en savoir un peu plus sur cette technique de gestion du changement, je vous conseille la lecture de l’article : « Gérer le changement »
A chacun de trouver sa réponse, bien sûr !
La seule condition est que vous vous considériez avec la même tendresse que si vous aviez affaire à un(e) ami(e) très cher(e) à votre cœur
La question à vous poser, va dépendre de ce que vous voulez commencer à améliorer, et la réponse va être complètement personnelle. Pour l’un, cela pourra être de prendre un miroir, et de se regarder avec la bienveillance avec laquelle il regarderait un enfant, pour d’autres cela pourra être de se dire des choses gentilles, pour un 3° de se féliciter pour tout ce qui a été accompli avec succès dans la journée qui s’est achevée …
Cet exercice est à faire tous les jours et ne prend que quelques minutes, et permet de créer un nouveau câblage dans votre cerveau.

Le seul engagement que vous prenez par rapport à vous-même est d’y consacrer quelques minutes par jour, tous les jours, et y investir toute la bienveillance dont vous êtes capable pour un être qui vous est très cher.
Le seul risque que vous courez, est de réussir enfin à vous sentir bien avec vous-même, car comme vous le savez « La seule chose qu’on est sûr de ne pas réussir est celle qu’on ne tente pas.  » (Paul Emile Victor).
Notez bien sur un calepin toutes les petites questions qui vous viennent et toutes les réponses que vous pouvez envisager.
Je vous invite également à noter quelle petite action vous avez accomplie dans la journée, et tous les progrès que vous pouvez constater.

Et si pour accepter votre image de vous, il suffisait de partir de qui vous êtes et de vous mettre en valeur, plutôt que vouloir à tout prix modifier qui vous êtes : par exemple choisir des vêtements qui sont en accord avec votre carnation, votre sensibilité et votre architecture physique.

 

3- Arrêtez de vous comparer aux autres

Quand vous vous comparez aux autres, vous avez 2 possibilités ; soit la partie narcissique est satisfaite de constater que vous êtes meilleur(e) que les personnes observées, soit vous constatez une déficience chez vous par rapport à l’autre et vous admirez l’autre (voire vous l’enviez) pour son savoir-faire ou ses qualités, et il en résulte un grand sentiment de manque ou d’incomplétude.  En réalité ce que vous admirez chez les autres existe chez vous-même mais cela vous semble tellement impossible que vous vous refusez le droit de pouvoir mettre en oeuvre cette qualité.

Je vous propose pour illustrer ce propos :

4- Donnez vous le droit de faire des erreurs

Le premier point développé dans l’amélioration de l’image de soi concernait plus souvent les femmes, celui-ci touchent très souvent les hommes. En effet depuis votre tendre enfance, les parents ou les grands-parents ont tendance à plus investir les garçons d’un sentiments de puissance et tout grain de sable dans leur vie professionnelle ou dans leur vie de couple lorsqu’ils atteignent l’âge adulte risque de les plonger dans un abîme frisant la dépression ou au contraire dans des tsunamis de crises d’angoisse. Et c’est d’ailleurs leur principale raison de leur demande d’accompagnement.

Premier risque : Croire que vos erreurs sont inadmissibles et que vous auriez dû les éviter

L’idée de faire des erreurs ou pire de subir un échec touche plus particulièrement à l’image sociale que vous aimeriez avoir dans votre entourage professionnel, dans vos relation de couple, au sein de votre famille ou de vos amis et relations.

En effet il y a derrière une vraie peur du jugement des autres, cependant vous êtes le premier à vous juger et à vous critiquer. Nous avons très souvent un critique intérieur et il peut être très virulent, comment ne pas imaginer dans ce cas que toutes les personnes extérieures ne voient pas avec cet œil critique, lors d’un échec dans nos études, d’une prestation professionnelle insuffisante, ou même assez bêtement lors d’un échec amoureux.

Utilisez la bienveillance que vous venez de développer (paragraphe précédent) pour :

  • Admettre que vous avez pu faire une erreur car à l’époque de votre choix, vous ne possédiez pas tous les éléments pour prendre une décision différente
  • Admettre que les personnes que vous appréciez le plus, font elles-mêmes des erreurs, même si évidemment de votre point de vue, elles sont nettement moins graves que les vôtres. Pourtant vous continuez à les apprécier tels qu’elles sont, n’est-ce pas ? Soyez sûr qu’elles feront de même pour vous. Pourquoi ne seriez vous pas capable de vous voir avec la même bienveillance que celle que vous utilisez pour vos amis ou vos mentors.
  • Vous apprécier vous-même avec votre envie de bien faire dans tous les domaines et toutes vos qualités objectives, tout en admettant que vous n’êtes pas un surhomme (ou une sur-femme) et qu’il vous arrive de faire des erreurs comme les autres humains.
Autre risque : ne pas vouloir reconnaître son erreur et du coup persévérer

Une phrase attribuée à Sénèque, philosophe romain, dit « Errare humanum est, sed perseverare diabolicum est » soit en français « L’erreur est humaine, l’entêtement [dans son erreur] est diabolique« . cependant Cicéron avait dit avant Sénèque « C’est le propre de l’homme de se tromper ; seul l’insensé persiste dans son erreur. » 

Par exemple : si vous n’admettez pas l’idée d’avoir pu faire une erreur de casting, vous risquez de vivre extrêmement mal une rupture amoureuse initiée par votre partenaire ; ou pire encore vous risquez de vous enliser dans une situation intenable parce que dans votre for intérieur, vous séparer de votre conjoint serait montrer à tout le monde que vous avez fait une erreur. Cette peur du jugement des autres attisée par la peur d’affronter votre partenaire vous conduit à préférer un statu quo mortifère au nom de vos valeurs et de votre capacité à assumer jusqu’au bout vos engagements.

On peut dire la même chose d’un engagement professionnel qui vous pompe toute votre énergie et vous laisse exsangue, vidant votre vie de couple et vous coupant de vos enfants.

Ne pas admettre qu’on ait pu se tromper dans ses engagements, vouloir faire preuve d’une loyauté qui vous met en péril, c’est vouloir croire à tout prix que la situation peut s’arranger à tous les efforts que vous mettez en oeuvre, c’est aussi se penser capable de redresser la barre et nier les risques et les problèmes que la situation engendre inévitablement dans son couple, chez ses enfants ou dans sa vie professionnelle (risque de burn-out).

J’aime beaucoup cette phrase que vous devriez faire vôtre de Saint Thomas d’Aquin répétée très souvent dans ses oeuvre dans sa forme latine : Nullus tenetur ad impossibile. Ce qui donne en français « Nul n’est tenu à l’impossible » ou généralement formulée « A l’impossible, nul n’est tenu ». C’est cette phrase qui a été mon recours malgré mon extrême loyauté pour prendre des décisions de rompre des engagements qui me mettaient dans une situation intenable.

Pour aller + loin

Je vous encourage à lire un livre que toutes les personnes en manque d’amour de soi et donc d’estime de soi, ont jugé très aidant pour construire une vision positive de ce qu’elles sont. Il s’agit de « Transformez votre vie – Une pensée positive peut changer votre vie » de Louise Hay (cet investissement coûtant environ 6 € aux éditions Marabout, je ne peux que vous le recommander ; il existe également un livre audio tiré de ce livre, si vous êtes plutôt auditif)

Vous pouvez utiliser la technique d’EFT (Emotional Freedom Technique) avec beaucoup de succès sur votre déficit en amour de soi et/ou en image de soi. Pour plus d’informations sur l’EFT, qui est une technique de libération des émotions et des croyances limitantes dont on ne veut plus, rendez-vous sur la page EFT .  Sachez que si vous rencontrez des difficultés à appliquer ces techniques, un coach vous sera d’une aide appréciable.

L’affirmation de soi

L’affirmation de soi est possible à partir du moment notre estime de soi est suffisante. Cependant la réciproque n’est pas vraie. En effet certains narcissiques qui ont une forte affirmation d’eux-mêmes laissent croire à leur entourage professionnel qu’ils ont donc une bonne estime d’eux-mêmes et donc une très bonne confiance en eux (voire selon certains trop de confiance en eux), ce qui n’est pas le cas. En effet avoir une très bonne confiance en soi n’implique jamais d’essayer d’écraser les autres pour prouver à tout prix qu’on est meilleur qu’eux.

Extraversion et confiance en soi :

On confond souvent l’extraversion et la confiance en soi et l’introversion, et les introvertis traduisent un peu vite leur introversion par un manque manifeste de confiance en soi. Malheureusement pour les extravertis, ce sont 2 choses complètement différentes n’ayant aucun rapport avec la confiance en soi. Une coach amie me traduisait cette idée en me disant un introverti a besoin de réfléchir (et de les laisser décanter les informations) avant de prendre la parole pour s’exprimer alors qu’un extraverti aura besoin de parler pour réfléchir (et pourrait donc avoir besoin de monopoliser la parole juste pour se donner le temps de réfléchir).

Je vous conseille donc la lecture de 2 articles écrits par une consoeur que j’apprécie beaucoup Sylvaine Pascual

Je sais combien il peut être difficile de faire un travail sur soi, seul. Les personnes qui me consultent me le disent souvent. Alors, si vous en éprouvez le besoin, je peux vous aider à augmenter votre confiance en vous ou votre estime de vous-même, vous pourrez ainsi avancer efficacement et plus rapidement vers votre objectif.

Et aussi… Changez votre posture

Vous pouvez également changer la façon de vous tenir et je vous suggère de suivre cette vidéo sous-titrée en français d’un chercheur universitaire sur l’effet de notre position physique sur notre confiance en soi

Des études menées à Harvard permettent de prouver que notre posture induit des sécrétions hormonales.

N’hésitez pas à utiliser ces conseils pour vous connecter à votre propre puissance intérieure (avant un examen, une présentation orale, un entretien d’embauche) ; isolez-vous 3 à 5 minutes (dans les toilettes par exemple) et prenez le temps de vous étirer de façon à vous sentir le plus grand possible (les bras vers le haut et les épaules en arrière), sentez vos pieds bien à plat sur le sol et ancrés dans le sol et respirez calmement et profondément !

 

2 séances d’hypnose à essayer

Vous pouvez également utiliser l’hypnose avec un coach ou un thérapeute, ou l’auto-hypnose après avoir appris comment l’utiliser (lire la page Hypnose et Auto-hypnose) ; vous pouvez également écouter des mp3 gratuits conçus par Olivier Lockert et Patricia d’Angéli :
Pour augmenter la confiance en soi et son estime de soi :

 

Je sais combien il peut être difficile de faire un travail sur soi, seul. Les personnes qui me consultent me le disent souvent. Alors, si vous en éprouvez le besoin, je peux vous aider à augmenter votre confiance en vous ou votre estime de vous-même, vous pourrez ainsi avancer efficacement et plus rapidement vers votre objectif.

POUR PLUS D’INFORMATIONS :

Vous pouvez contacter un(e) de mes collègues pour aller plus, leurs coordonnées sont sur ma page 
https://www.coaching-harmonique.fr/contact/collegues-et-partenaires/

Pour toute information complémentaire, vous pouvez me joindre par mail : marieglen@gmail.com  

Pour aller plus loin, je ne peux que vous suggérer de lire les articles et les ouvrages que je vous indique, et les vidéos ci-dessous.

Bonne continuation, vous êtes sur la bonne voie.

Bibliographie :

Vidéo « Comment développer son estime de soi »

Comment retrouver l’estime de soi par Christophe André

3 thoughts on “Augmenter son estime de soi”

  1. Très bonne vidéo de Claire Bondel sur l’éducation positive, je l’ai vu et j’y adhère. La confiance en soi remonte souvent à l’enfance, en fonction de l’expérience qu’a vécu l’enfant, et surtout de son interaction avec son environnement.

    Apprendre à faire abstraction du jugement et croire en ses ressources intérieures est capitale. A partir du moment où on ne prend pas pour argent comptant ce que l’autre dit sur nous, et qu’on sait que personne d’autre que soi-même nous connait, alors on a tout compris.

  2. Je ne sais pas qui je suis vraiment, j’aurais besoin d’être épaulée pour m’aider à mieux me connaitre.
    Je suis sur lyon, de quel endroit êtes vous ?

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